Donald Trump rachète Hector Chicken et crée la polémique. Bruxelles, 31 mars 2025  

Le président américain Donald Trump a fait une apparition inattendue à Bruxelles lundi matin, provoquant stupeur et sarcasmes après l’annonce du rachat de la chaîne de restauration belge Hector Chicken. Le Boeing présidentiel Air Force One a atterri peu après 6h à l’aéroport de Zaventem pour ce qui a été qualifié par ses équipes de « visite éclair à visée stratégique ».

Dans un communiqué lapidaire, Donald Trump a confirmé avoir acquis la célèbre enseigne spécialisée dans le poulet frit, fondée il y a trente ans en Belgique. “C’est le meilleur poulet du monde. Et désormais, il sera encore plus grand. Plus fort. Plus croustillant,” a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse improvisée dans une succursale de Ixelles, visiblement réaménagée pour l’occasion.

Un nouveau nom qui fait grincer des dents

La surprise n’a pas tardé à se transformer en controverse : le magnat américain a annoncé vouloir rebaptiser l’enseigne “Donald Chicken”, suscitant un tollé chez les employés comme parmi les fidèles de la marque. “Donald est un canard, pas un poulet. C’est le monde à l’envers !” a ironisé Bernard, cuisinier dans un établissement du centre de Bruxelles.

Cette décision, jugée « grotesque » par certains syndicats, remettrait en cause l’identité même d’une marque réputée pour la fraîcheur quotidienne de ses produits et son ancrage local.

Le canard remplace le poulet ?

Mais le coup de théâtre ne s’arrête pas là. Dans un geste que d’aucuns qualifieront de performatif, Trump a affirmé vouloir remplacer le poulet par du canard dans les menus à venir. “Pour des raisons de branding, c’est plus cohérent”, a-t-il lâché, sans plus de précision sur la faisabilité de ce revirement culinaire.

Un burger et une sauce… orange

Afin de marquer ce “nouveau départ”, le tout nouveau propriétaire a également dévoilé le lancement du “Donald Burger” : un sandwich composé de poulet pané nappé d’une sauce orange, clin d’œil chromatique qui n’a échappé à personne. “On s’attendait à du canard, mais manifestement, même Donald doit respecter un peu le timing en cuisine”, a glissé un client hilare.

Un avenir incertain pour la chaîne

Entre changement de nom, remaniement du menu et incertitude sur la pérennité du concept original, l’opération Trump divise. Si certains y voient une opération de communication typiquement trumpienne, d’autres redoutent une standardisation à l’américaine d’un symbole de restauration populaire belge.

Une chose est certaine : Donald Trump, fidèle à sa réputation, a une nouvelle fois réussi à capter l’attention – quitte à plumer quelques plumes au passage.

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